Eglises abattues : "notre" faute !
Source (ru, 24 avril 2013) – Entre les faits divers on lit que l’église Saint-Jacques à Abbeville a été détruite, ou mieux « déconstruite » comme s’exprime le maire, le 16 avril 2013.
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Source (ru, 24 avril 2013) – Entre les faits divers on lit que l’église Saint-Jacques à Abbeville a été détruite, ou mieux « déconstruite » comme s’exprime le maire, le 16 avril 2013.
secrétaire général de l'Union des Nations de l'Europe Chrétienne (UNEC)
Face à une nouvelle Europe qui s'organise, les chrétiens, pourtant largement majoritaires, se confinent souvent timidement à leurs clochers, paroisses, diocèses ou nations.
L.'UNEC qui, depuis sa fondation, en 1989, veut aider à rassembler les chrétiens de toute l'Europe, à expérimenter des formes de coopération chrétienne traversant les frontières :
1) dans les domaines intellectuel et médiatique ; collectes de signatures, groupes d'étude, publications agence de presse chrétienne,
2) dans le domaine caritatif : actions SOS pour les enfants d'Irak, du Liban, de Tchernobyl ; pour les mamans en instance d'avortement en France, Belgique, Ukraine, pour l'aide matérielle par un "pont chrétien vers la Pologne et l'Ukraine, enfin pour les malades du Sida (projet),
3) dans le domaine religieux ; organisation de pèlerinages de l'ouest en est, et inversement pèlerinages à St. Jacques de Compostelle à pied ; conférences à l'étranger sur la Ste Tunique d'Argenteuil ; aides ponctuelles pour des projets chrétiens à l'est (chemin de croix pour la vie en Pologne, chapelle roulante pour la Roumanie, Vierges pèlerines pour l'Ukraine)
Chaque fois des groupes de composition internationale se forment autour de chacune de ces activités : cellules vivantes pour la future Europe chrétienne à (re) bâtir
L'UNEC répète, par ailleurs, son appel aux présidents des associations chrétiennes européennes de tout genre de se réunir librement une fois par an pour convenir d'une seule action annuelle commune d'envergure.
L'importance du choix de l'école catholique n'est plus à démontrer.
L'importance du choix de l'école catholique n'est plus à démontrer. Pourtant, certains parents minimisent encore l'état affligeant des écoles publiques ou privées sous contrat pour justifier leurs réticences à envoyer leurs enfants dans des écoles vraiment catholiques. Ils semblent oublier l'avilissement intellectuel et moral qu'ils infligent à ceux dont ils ont la charge devant Dieu.
Lorsque l'on fait le choix d'une école, on ne doit pas se limiter à considérer ce que l'établissement vous offre comme services, prestations ou contenu scolaire. Il faut aussi s'interroger sur ce qu'elle ne donne pas. Autrement dit, si l'on envisage de faire le choix d'une école de bonne réputation dite « neutre » ou « aconfessionnelle » ou encore catholique diocésaine, il faut bien se rappeler que l'enfant ne sera peut-être pas confronté à la drogue, à la violence scolaire, au racket, mais surtout qu'il ne recevra pas d'éducation religieuse traditionnelle, qu'il ne vivra pas dans un milieu où on lui parlera de Dieu et du but de sa vie, qu'il ne sera pas en contact avec des prêtres ou des religieuses en qui il aura confiance, qui lui enseigneront la vraie doctrine, qu'il pourra admirer.
Un garçon et une fille ont besoin de modèles. Or, Dieu se sert des éducateurs religieux pour guider l'enfant vers Lui et forger progressivement un idéal de vie chrétienne, comme le font aussi les parents, à la maison. Priver l'enfant d'une éducation authentiquement catholique, c'est isoler l'enfant de Dieu, c'est le sevrer de la nourriture quotidienne dont son âme a besoin, c'est assécher le chemin de la grâce et rendre bien ardu le combat quotidien de la vie chrétienne. C'est, enfin, le forcer à vivre en schizophrène : chrétien à la maison et gentil païen à l'école.
Donner à l'enfant une école catholique, c'est lui assurer, non pas la tranquillité d'un cocon qui l'empêcherait de connaître la réalité du monde ou de s'y adapter un jour, mais les conditions d'une éducation lucide qui, faisant la part de la nature et de la grâce, lui donne les armes de la vérité avant de l'envoyer au combat, lui fait connaître et aimer le Dieu qui l'a créé et sauvé, avant de le confronter aux inévitables oppositions du monde.
Les écoles traditionnelles ne sont pas des nuages roses en apesanteur, au-dessus du réel. Elles sont le lieu de formation et d'entraînement à la vie réelle, selon un rythme et des moyens proportionnés au développement de l'enfant. On n'envoie pas un soldat au combat sans un minimum d'entraînement préalable. Et ignorer la réalité du combat moral et intellectuel contemporain serait la marque d'un aveuglement coupable. D'où la nécessité d'une formation scolaire adaptée.
D'autre part, si l'on ne regarde que la réputation d'un établissement, son taux de réussite au baccalauréat ou l'encadrement disciplinaire dont il bénéficie, on oubliera généralement de s'interroger sur la moralité des camarades fréquentés à l'école. Quelle est la religion des familles ? Quelle vie morale ont-elles ? Quels loisirs ? Quel mode de vie ? Quelles amitiés les enfants vont-ils pouvoir nouer ? Quelles références et quels modèles seront partagés ? Quant à l'école elle-même, songe-t-on suffisamment que, si elle est en contrat avec l'État, elle est tenue d'appliquer tous les programmes scolaires de l'État, avec tout ce que cela signifie d'immoralité (biologie, par exemple), d'esprit révolutionnaire et de matraquage intellectuel sur les idées modernes ? Quelle formation philosophique recevra l'adolescent dans une école qui promeut le relativisme, le scepticisme, l'égalité de toutes les opinions, mais qui refuse la Vérité ? Comment prétendre se former quand la seule philosophie préconisée consiste à se poser des questions auxquelles chacun est invité à répondre selon sa conscience, à la lumière de philosophes majoritairement choisis dans la famille des idéalistes ?
Les bonnes écoles catholiques sont celles qui mettent l'enfant devant sa fin ultime par un agencement harmonieux des programmes, une vie chrétienne et liturgique concrètement vécue dans le cadre scolaire et contribuent, dans le prolongement de l'action familiale, à lui donner les moyens intellectuels, moraux et sacramentaux pour développer sa foi, son intelligence, sa volonté et sa sensibilité, toute sa personnalité, bonifiée selon ses capacités naturelles et la grâce que Dieu lui donne. La vie de communauté lui donne en outre le sens de la vie sociale, lui fait pratiquer l'oubli et le don de soi, la charité fraternelle, et contribue ainsi à corriger les tendances naturelles d'un individualisme que renforce l'esprit moderne.
C'est de cette école dont l'enfant a besoin. L'Église a reçu cette mission éducatrice et les parents ont le devoir de mettre tout en oeuvre pour réussir leur mission qui découle de la fin première de leur mariage, avec l'aide de l'Eglise fidèle à l'enseignement de son divin Maître.
Abbé Philippe Bourrat, Directeur de l'enseignement
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C’est aussi, à travers France Jeunesse Civitas, une oeuvre militante adaptée aux étudiants et aux jeunes récemment engagés dans la vie professionnelle.
C'était au début un simple chapitre de pèlerinage, regroupement d'étudiants qui se retrouvaient pour marcher, méditer et prier ensemble à la Pentecôte, de Notre-Dame de Chartres au Sacré-Coeur de Montmartre.
Mais le seul pèlerinage de Pentecôte ne suffisant pas pour approfondir toutes les vertus et tous les dons de la Foi catholique, le chapitre décida bientôt de se retrouver aussi pour des week-end de formation, puis pour de petits pèlerinages et des activités ludiques. Et c'est ainsi que, presque sans le vouloir, vit le jour l'association Juventas Christi, qui signifie Jeunesse du Christ, parce que l'Eglise est toujours jeune et tournée vers l'avenir, qu'aujourd'hui tout autant qu'hier elle est l'unique voie qui mène au salut éternel.
Lycéens, étudiants et jeunes professionnels catholiques, nous sommes désireux de vivre pleinement notre Foi selon les préceptes de l'Eglise catholique, dans le respect et l'attachement au rite tridentin de la Messe et au magistère infaillible.
Dans nos sociétés aujourd'hui déchristianisées, nous voulons être des missionnaires du Christ ressuscité, de fervents et zélés propagateurs de l'unique Foi et de l'unique Vérité, celle révélée par le Sauveur qui appelle tous les hommes à le suivre. L'Eglise, aujourd'hui plus que jamais, a besoin de saintes et de saints, a besoin de phares pour tous les égarés. L'Eglise a besoin de saints prêtres, de saints religieux, de saints pères et mères de familles, de saints salariés, de saints chefs d'entreprises, de saints hommes d'Etat. Nous voulons ardemment être de ceux là.
Nos moyens, qui sont en même temps nos piliers, sont au nombre de trois : la Prière, la Formation et l'Action.
La Prière et l'approche des Sacrements sont le préalable de tout. Ce sont eux qui nous élèvent spirituellement et nous donnent les armes de la persévérance par les grâces qu'ils procurent. Tous les jeudis, nous nous retrouvons pour méditer et prier le chapelet; tous les vendredis, nous récitons une prière en communion les uns avec les autres; chaque année, nous organisons un pèlerinage dont la destination est chaque fois différente; tous les ans, nous marchons, à la Pentecôte, de Notre-Dame de Chartres au Sacré-Coeur de Montmartre.
La Formation ensuite : on ne peut aimer que ce que l'on connaît bien. Aujourd'hui plus que jamais, la formation des catholiques s'avère indispensable, pour combler les lacunes de l'enseignement reçu et de la désinformation générale. Cela se traduit par l'organisation de week-end de formation et de conférences, aux thèmes pouvant être spirituels autant qu'historiques, philosophiques ou artistiques.
L'Action enfin, sans laquelle la Formation serait bien inutile, parce qu'un catholique ne peut rester inactif, parce que l'apostolat fait partie de ses devoirs, parce que nos frères ont soifs de Vérité et de l'Amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Cela se traduit par différentes activités tendant à propager ou défendre la Foi catholique, mais aussi par l'organisation d'un camp-chantier, durant l'été, pour construire dans la Nièvre une chapelle tout à la gloire de Notre-Seigneur.
La Foi catholique n'est pas triste, morne ou morose; elle est au contraire pleine de la joie de Pâques, de cette joie des saintes femmes et des apôtres qui découvrent le tombeau vide et le Christ ressuscité. Le Fils de Dieu est mort pour nous sur la Croix, pour tous les hommes, y compris et surtout pour les plus pêcheurs, pour nous ouvrir les portes de l'Eternité.
Qui que nous soyons, quel que soit notre passé, le Christ nous invite à sa suite, dans des voies qui ne sont pas celles de la facilité, mais celles du renoncement et du sacrifice, celles de la mortification, car nous aussi nous devons participer à notre rachat, mais par des voies qui mènent au plus grand bonheur, celui de la vision céleste et de la béatitude éternelle.