Ce samedi 6 mai 2023, nous avons organisé une première conférence de l'année 2023.
Le thème était : « Faut-il croire aux miracles ? ». Nos conférenciers : le Docteur Lanaspre et M. l'abbé Callier, le docteur et le prêtre, la Médecine et l'Eglise. Si vous avez manqué cette conférence, si vous n'avez pu vous rendre libre, nous avons jugé bon de vous en transmettre un bref résumé :
"Faut-il croire aux Miracles" Avis d'un médecin retraité.
Le terme « Miracle » ne fait pas partie du vocabulaire médical tel qu'enseigné dans les facultés et plus largement du monde scientifique en général.
Seule, l'Église est habilitée à parler de miracle, la Médecine évoque la guérison.
Dès lors, trois questions se posent : Y at-il eu vraiment maladie ? La guérison at-elle été véritable et enfin peut-elle être expliquée par une cause naturelle ?
Depuis 1883, date de la création par Léon XII, du bureau médical à Lourdes, à nos jours, près de 70 miracles ont été déclarés par l'Eglise (soit 1 miracle pour 100 guérisons).
Il se passe en général plusieurs années entre les conclusions médicales des dossiers, rendues par un comité mondial d'experts à la majorité des voix et la "labellisation" du miracle par l'Eglise.
La terminologie médicale parle alors de "guérison inexpliquée en l'état actuel des connaissances"
Mais place aux faits !! Quoi de mieux que de prendre connaissance d'un de ses 70 miracles "labellisés". Nous vous préférons à télécharger sur le site de notre association ACVO : "Le cas Pierre DE RUDDER et les objections des médecins"
(note de l'ACVO : Double fracture ouverte du tibia et du péroné suite à la chute d'un arbre : « Les deux portions du tibia restaient séparées l'une de l'autre sur une longueur de trois centimètres »)
Il me semble qu'au terme de cette présentation tous les doutes (si cela s'avérerait nécessaire) seront levés.
Bien cordialement .Dr JL Lanaspre
Le miracle à la lumière de la Théologie, résumé de l'intervention de M. l'abbé Callier
Le miracle se définit comme un fait sensible absolument extraordinaire, qui dépasse le mode d'agir de toute créature et qui est donc strictement divin. La suspension dans un cas limité d'une loi de la nature ne peut provenir que de l'Auteur de cette même loi, à savoir Dieu.
Parmi les classifications des miracles nous retiendrons celle-ci selon la puissance mise en œuvre :
1 er degré : Il peut d'abord les dépasser quant à la substance même du fait accompli (corps glorieux).
2 e degré : L'effet miraculeux peut encore dépasser toutes les forces créées quant au sujet dans lequel il est accompli (voir sans rétine, résurrection…)
3 e degré : un fait peut surpasser les forces créées seulement par la façon selon laquelle il est produit (guérison très rapide).
Au sens plus large, parmi les effets objectivement extraordinaires, on peut distinguer :
- Le miracle absolu : strictement divin (1 er et 2 e degrés) : les changements d'une substance dans une autre (eau -> vin) ; les changements de qualité (un mauvais vin qui devient bon) ; les changements de quantité (multiplication des douleurs). Dans ce cas, on peut conclure à l'action divine dès que l'enquête a permis de vérifier que le fait était bien réel.
- Le miracle relatif : attribuable aux anges ou aux démons (3 e degré) Ce sont des faits sensibles relativement extraordinaires cad en dehors du mode d'agir naturel des créatures visibles. Cela concerne tout ce qui a mis en œuvre le mouvement. Dans ce cas un discernement selon les conditions de réalisation sera nécessaire pour discerner entre une action diabolique ou angélique.
Les miracles attestent la vérité offerte par Dieu et sont des signes de vérités surnaturelles.
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Cette conférence fut une occasion de revoir plusieurs d'entre vous, de faire connaissance avec de nouvelles têtes, de faire redécouvrir les actions que l'on peut mener ensemble au service de nos chapelles, de la chrétienté.
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M. Hennequin, ACVO
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