Aide aux familles
Notre association organise volontiers des covoiturages vers une messe le dimanche à Pontoise ou Conflans-Ste-Honorine le dimanche pour tous ceux qui sont empêchés par des circonstances déplaisantes de rejoindre leur lieu de culte.
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Notre association organise volontiers des covoiturages vers une messe le dimanche à Pontoise ou Conflans-Ste-Honorine le dimanche pour tous ceux qui sont empêchés par des circonstances déplaisantes de rejoindre leur lieu de culte.
Sandro Magister rend public ce jour lundi 12 octobre une lettre au pape de 13 cardinaux de premier plan. Le pape a rejeté toutes les demandes de ses cardinaux.
Les treize cardinaux signataires de la lettre:
- Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Italie, théologien, qui a été le premier président de l’Institut pontifical Jean-Paul II d'études sur le mariage et la famille ;
- Thomas C. Collins, archevêque de Toronto, Canada ;
- Timothy M. Dolan, archevêque de New-York, États-Unis ;
- Willem J. Eijk, archevêque d’Utrecht, Pays-Bas ;
- Péter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest, Hongrie, président du conseil des conférences épiscopales d'Europe et rapporteur général du synode actuellement en cours, comme il l’a été de la précédente session, celle du mois d'octobre 2014 ;
- Gerhard L. Müller, ancien évêque de Ratisbonne, Allemagne, préfet depuis 2012 de la congrégation pour la doctrine de la foi ;
- Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, Afrique du Sud, président délégué du synode actuellement en cours, comme il l’avait déjà été de la session précédente, celle du mois d'octobre 2014 ;
- George Pell, archevêque émérite de Sydney, Australie, préfet depuis 2014 du secrétariat pour l'économie, au Vatican ;
- Mauro Piacenza, de Gênes, Italie, ancien préfet de la congrégation pour le clergé, pénitencier majeur depuis 2013 ;
- Robert Sarah, ancien archevêque de Conakry, Guinée, préfet depuis 2014 de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ;
- Angelo Scola, archevêque de Milan, Italie ;
- Jorge L. Urosa Savino, archevêque de Caracas, Venezuela ;
- André Vingt-Trois, archevêque de Paris, France, président délégué du synode actuellement en cours comme il l’avait déjà été de la précédente session, celle du mois d’octobre 2014.
La lettre :
__________
Très Saint Père,
En ce début du Synode consacré à la famille et avec le désir de le voir servir fructueusement l’Église et Votre ministère, nous vous demandons respectueusement de prendre en considération une série de préoccupations que nous avons recueillies auprès d’autres pères synodaux et que nous partageons.
Le document préparatoire du synode, l'"Instrumentum laboris", contient certes des éléments admirables, mais il comporte également des parties qui gagneraient à faire l’objet d’une réflexion approfondie et à être retravaillées. Les nouvelles procédures qui guident le synode semblent assurer à ce document une influence excessive sur les délibérations du synode et sur le document synodal final. Tel qu’il est, et compte tenu des préoccupations dont de nombreux pères nous ont fait part à propos de celles de ses parties qui sont problématiques, l’"Instrumentum" ne peut pas être utilisé convenablement comme texte guide ou comme base d’un document final.
Les nouvelles procédures synodales vont être perçues, dans certains milieux, comme manquant d’ouverture et d’authentique collégialité. Dans le passé, le processus consistant à présenter des propositions sur lesquelles les pères synodaux votaient permettait d’évaluer l’état d’esprit de ceux-ci, ce qui était précieux. L’absence des propositions ainsi que celle des discussions et votes correspondants semble décourager un débat ouvert et confiner la discussion aux petits groupes ; c’est pourquoi il nous paraît urgent de rétablir l’élaboration de propositions à soumettre au vote du synode tout entier. Le vote sur un document final arrive trop tard dans le processus pour permettre un examen complet et une sérieuse mise au point du texte.
De plus, le manque de participation des pères synodaux à la composition de la commission de rédaction a créé un malaise considérable. Ses membres ont été nommés, pas élus, sans consultation. De même, tous ceux qui rédigent quelque projet de texte que ce soit au niveau des petits groupes devraient être élus et non pas nommés.
Ces faits ont, à leur tour, fait naître la crainte que les nouvelles procédures ne soient pas fidèles à l’esprit traditionnel et à l’objectif d’un synode. On ne comprend pas très bien pourquoi ces changements de procédures sont nécessaires. Un certain nombre de pères pense que la nouvelle procédure semble conçue pour faciliter l’obtention de résultats prédéterminés à propos de questions importantes et controversées.
Dernier point et peut-être le plus urgent, plusieurs pères se sont dits préoccupés de ce qu’un synode ayant pour but de traiter une question pastorale d’une extrême importance – le renforcement de la dignité du mariage et de la famille – puisse en arriver à être dominé par le problème théologique et doctrinal de l’accès des personnes divorcées et remariées civilement à la communion. Si c’est le cas, cela va inévitablement soulever des questions encore plus fondamentales à propos de la manière dont l’Église, allant de l’avant, devrait interpréter et appliquer la Parole de Dieu, ses doctrines et ses disciplines, aux changements qui interviennent dans la culture. L’effondrement des Églises protestantes libérales à l’époque moderne, accéléré par le fait qu’elles ont abandonné des éléments-clés de la foi et de la pratique chrétiennes au nom de l’adaptation pastorale, est une incitation à être très prudents dans nos discussions synodales.
Très Saint Père, nous vous offrons ces pensées dans un esprit de fidélité et nous vous remercions de les prendre en considération.
Fidèlement vôtres en Jésus-Christ.
Source
Du Synode à la Manif pour Tous : les ennemis de la Famille infiltrent |
Le Synode consacré à la Famille s’achèvera ce dimanche 19 octobre. Qu’en restera-t-il ? Un profond sentiment d’écœurement. Comme si un virus avait intoxiqué l’air et contaminé une partie des participants. Ce virus dans l’air, ce n’était pas Ebola. Non, il s’agissait des fumées de Satan. Les comptes rendus des débats, les entretiens accordés par les prélats aux médias, la publication de la “relatio post-disceptationem”, les commentaires des vaticanistes, tout cela confirme le degré d’infiltration du Vatican par des forces occultes qui travaillent à détruire l’Eglise de l’intérieur. Le phénomène n’est pas nouveau mais il a de quoi étonner par son ampleur. En s’attaquant au sein même des murs du Vatican aux fondements les plus élémentaires de la définition de la Famille, les forces du mal démontrent leur avancée spectaculaire et assumée. Ce samedi 18 octobre, le pape François dévoilera la “relatio sinodi”, synthèse qui tentera probablement d’apaiser les tumultes tout en conservant les équivoques. Mais le mal sera fait. Les forces de la subversion savent qu’elles peuvent déjà envisager le prochain synode avec l’assurance que le terrain aura été préparé. Pendant les prochains mois, nul doute que médias et organisations LGBT vont s’y atteler. A ce sujet, nous ne prêtons pas assez attention au travail d’infiltration de l’Eglise catholique par les réseaux financés par les puissantes Gill Foundation, Ford Foundation, Soros Foundation, Arcus Foundation, créées par les milliardaires Tim Gill (homosexuel notoire), Georges Soros et Jon Stryker (homosexuel notoire), ainsi que les Evelyn & Walter Hass Jr Fund et E. Rhodes & Leona B. Carpenter Fund. Une myriade d’associations bénéficient de la générosité de ces fondations afin d’œuvrer à inverser l’enseignement moral de l’Eglise : Catholics United Education Fund, Dignity USA, Catholics for Choice, New Ways Ministry, Women’s Alliance for Theology, Ethics and Ritual, Dignity’s Equally Blessed Coalition, Faithful America, Catholics in Alliance for the Common Good, Fortunate Families (Catholic Parents of LGBT Children),... Des dizaines d’associations de par le monde se prétendent ainsi catholiques tout en travaillant exclusivement à subvertir l’Eglise catholique et à transformer sa doctrine. A plus petite échelle, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec la Manif pour Tous. Quantité de braves gens s’y investissent de bonne foi. Mais ici aussi, l’infiltration est manifeste. Elle vise à conserver les défenseurs de la famille sous contrôle et, au final à les neutraliser tout en leur accordant bonne conscience. La fausse droite y trouve son compte. L’UMP y trône comme une alternative alors qu’elle est complice du saccage des valeurs familiales. Ni Sarkozy ni Juppé n’ont l’intention de revenir sur la loi Taubira qui a dénaturé le mariage. Le camouflet se fait encore plus cinglant lorsque l’UMP nomme Alain Milon, pro-loi Taubira et pro-GPA, à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat, et Bernard Saugey, président d’honneur de la Fraternelle parlementaire (l’association des sénateurs francs-maçons) à la questure du Sénat. En conclusion, tant que nous ne comprendrons pas que le combat pour la défense de la Famille est eschatologique et se livre dans un contexte mondialiste, nous n’aurons rien compris. Alain Escada, président de Civitas |
Lorsque, ce 18 septembre, le cardinal Walter Kasper déclare au journaliste Andrea Tornielli, sur un ton faussement interrogatif : ne pourrait-on pas dire du mariage ce que Vatican II nous a permis de dire à propos de l’Eglise ? De même qu’il y a, selon le Concile, des éléments de sanctification dans les religions autres que le catholicisme, ne pourrait-on pas, grâce au Synode sur la famille, admettre qu’il y a aussi des éléments de sanctification dans une union autre que le mariage sacramentel ?
Cette déclaration a fait l’effet d’une bombe. Entendre un prélat romain affirmer que le mariage civil pouvait contenir des éléments de sanctification propres au mariage sacramentel, était absolument inouï. Mais il faut remarquer que le cardinal Kasper, grand spécialiste de l’œcuménisme, n’inventait rien : sa conception du mariage, un dans la pluralité, s’appuie sur l’idée conciliaire d’une Eglise une dans la diversité. L’œcuménisme ecclésial, contenu dans Lumen gentium en 1965, est invoqué en faveur d’un œcuménisme matrimonial, 49 ans plus tard. Une charge doctrinalement explosive, posée il y a un demi-siècle, est aujourd’hui utilisée pour faire pastoralement voler en éclats l’indissolubilité du mariage sacramentel, au profit d’une fidélité conjugale à géométrie variable !
Jusqu’à présent on croyait naïvement qu’il fallait interpréter les documents conciliaires, les décrypter. Maintenant, grâce au cardinal Kasper, on sait qu’il faut aussi les déminer.
Abbé A.L.
Le Dr Anca-Maria Cernea est intervenue au synode sur la famille vendredi. Elle est médecin du Centre de diagnostic et de traitement Victor-Babes à Bucarest. En quelque mots, elle a dressé le véritable cadre du synode et rappelé quelles doivent être les priorités catholiques dans ce monde en proie aux assauts des ennemis de Dieu et du salut des hommes. Elle a évoqué les « erreurs » que la Russie répand sur le monde. Elle parle en connaissance de cause : ses propres parents ont durement souffert du communisme, elle en a souffert elle-même. Elle montre la continuité entre l’oppression matérielle que celui-ci a imposée, et la nouvelle forme prise par la Révolution marxiste-léniniste.
Supplique au Saint-Père,
Mgr Bernard Fellay - 15 septembre 2015
Accès au dossier complet sur le synode sur la famille
Très Saint Père,
C’est avec la plus vive inquiétude que nous constatons autour de nous la dégradation progressive du mariage et de la famille, origine et fondement de toute la société humaine. Cette déliquescence est en train de s’accélérer fortement, notamment par la promotion légale des comportements les plus immoraux et les plus dépravés. La loi de Dieu, même simplement naturelle, est aujourd’hui publiquement foulée aux pieds, les péchés les plus graves se multiplient de façon dramatique et crient vengeance au Ciel.
Très Saint Père,
Nous ne pouvons vous cacher que la première partie du Synode consacré aux « Défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » nous a très vivement alarmés. Nous avons entendu et lu, venant de personnes constituées en dignité ecclésiastique – qui s’autorisent de votre soutien, sans être démenties -, des affirmations si contraires à la vérité, si opposées à la doctrine claire et constante de l’Église concernant la sainteté du mariage, que notre âme en a été profondément troublée. Ce qui nous inquiète encore plus, ce sont certaines de vos paroles laissant entendre qu’il pourrait y avoir une évolution de la doctrine pour répondre aux nécessités nouvelles du peuple chrétien...
Voici une traduction intégrale de l’entretien accordé par Mgr Athanasius Schneider à Polonia Christiana, d’après la traduction anglaise parue en exclusivité sur LifeSiteNews, ici. Mgr Schneider y donne sa vision du Synode sur la famille. Il sera à Paris début décembre et donnera des conférences à l’invitation de Renaissance catholique.
— Votre Excellence peut-elle nous dire quelle est son opinion à propos du Synode ? Quel est son message pour les familles ?
— Au cours du Synode il y a eu des moments de manipulation de la part de certains clercs qui tiennent des positions-clef sur la ligne éditoriale et dans la gouvernance du synode. Le rapport d’étape ou relatio post disceptationis était de toute évidence un texte préfabriqué qui ne faisait pas référence aux des déclarations effectives des pères synodaux. Dans les paragraphes concernant homosexualité, la sexualité et les « divorcés remariés », et leur accès aux sacrements, le texte est le reflet d’une idéologie néo-païenne radicale. C’est la première fois dans l’histoire de l’Eglise qu’un texte aussi hétérodoxe a été publié en tant que document émanant d’une rencontre officielle des évêques catholiques sous la conduite d’un pape, même si le texte n’avait qu’un caractère préliminaire...
Dans un entretien de Mgr Schneider...
Sur la question des femmes dans l’Église
Mgr Schneider : «Les femmes sont appelées le sexe faible, car elles sont physiquement plus faibles; toutefois, elles sont spirituellement plus fortes et plus courageuses que les hommes. C’est courageux de donner naissance. Ainsi Dieu donna à la femme un courage que l’homme n’a pas.
Bien sûr, il y avait des hommes courageux lors des persécutions. Cependant, Dieu adore choisir les plus faibles pour confondre les puissants. Par exemple, les femmes eucharistiques dont j’ai parlé dans mon livre Dominus Est travaillaient dans leurs familles et désiraient aider les prêtres persécutés d’une manière toute exceptionnelle. Elles n’osèrent jamais toucher les Saintes Hosties avec leurs doigts. Elles refusèrent aussi de lire une lecture pendant la Messe. Ma mère par exemple, qui vit en Allemagne et a 82 ans, quand elle alla en Occident fut choquée et scandalisée de voir des femmes dans le sanctuaire pendant la Sainte Messe. Le vrai pouvoir de la femme chrétienne et catholique est le pouvoir d’être le cœur de la famille, de l’Église domestique et d’avoir le privilège d’être la première à nourrir son enfant et aussi à être la première à nourrir spirituellement l’âme de son enfant, lui enseigner sa première prière et les premières vérités de la foi catholique. La plus belle et prestigieuse profession d’une femme est d’être une mère et surtout une mère catholique.»
Mais qu'est-ce que nos évêques attendent ? Nos évêques approuvent-ils les lois concoctées dans les loges maçonniques ? Désirent-ils favoriser ou simplement consentir aux changements de civilisation impulsés par le Gouvernement socialiste ? Nous avons connu la même attitude de l'Episcopat au moment des manifestations pour la défense de l'école libre.
Faut-il leur rappeler qu'un catholique ne peut être ni socialiste, ni franc-maçon ?
Si le cardinal Barbarin a annoncé sa participation à La Manif Pour Tous à Lyon, aucune participation d'évêque n'est annoncée pour Paris. Serait-ce parce que Mgr Vingt-Trois a eu la faiblesse d'accepter la légion d'honneur de la part d'un régime athée et christianophobe ? Quant à Mgr Lalanne, son agenda indique qu'il va inaugurer une salle et célébrer les Vêpres ! Est-ce plus important que défendre la famille contre ceux qui l'attaquent ?
Quel silence assourdissant ! Quelle responsabilité !
Mais le pape dit aujourd'hui: "J'adresse mon salut et mes encouragements aux associations, aux mouvements et aux centres culturels engagés dans la défense et la promotion de la vie." En novembre 2013, il disait aux autorités italiennes: «Au centre des espérances et difficultés sociales, il y a la famille. L'Eglise continue de promouvoir l'engagement de tous, particuliers et institutions, pour le soutien de la famille, qui est le premier lieu (...) dans lequel s'apprennent les valeurs et les exemples qui les rendent crédibles». «La famille a besoin de la stabilité et de la reconnaissance des liens réciproques (...) Tandis qu'elle met à disposition ses énergies, elle demande à être appréciée, valorisée et protégée», a ajouté le souverain pontife.
Pour la première fois de l'histoire, deux papes vivants ont rédigé une encyclique commune. Dans cette «circulaire» adressée aux évêques et destinée plus largement à tous les fidèles de l'église catholique, Benoît XVI et son successeur François affirment que la foi sert «le bien commun» et réitèrent notamment leur opposition ferme au mariage gay.
Dans ce texte de 85 pages, le Vatican répète que le mariage est «l'union stable d'un homme et d'une femme». Cette union «naît de leur amour (...), de la reconnaissance et de l'acceptation de ce bien qu'est la différence sexuelle par laquelle les conjoints peuvent s'unir en une seule chair et sont capables d'engendrer une nouvelle vie», écrit le pape, dans un nouveau rejet catégorique du mariage gay, dont la légalisation a suscité l'opposition de l'Église, notamment en France.
Le Pape François, qui recevait au Vatican, samedi 15 juin, une délégation de sénateurs et députés venus de France, avait fait clairement allusion aux législations pouvant être considérées comme contraires aux principes de l'Eglise catholique, de l'avortement à l'euthanasie en passant par le mariage homosexuel ou les nouvelles normes de bioéthique.
"Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger", avait rappelé le souverain pontife.
L'Association de Catholiques du Val d'Oise appelle les catholiques à manifester
"en tant que catholiques" avec l'Institut Civitas
26 mai à 14h30 - "Ennemis du mariage, de la famille, de la France : du balai !"
manifestation de la place Général Catroux (métro Malesherbes) à l'Opéra.
Venez avec votre balai ou votre drapeau frappé du Sacré-Coeur !
Voici qe qui est recommandé dans les Exercices spirituels de Saint Ignace : "Il importe au temps de la désolation de ne faire aucun changement, mais de demeurer ferme et constant dans ses résolutions et dans la détermination où l'on était avant la désolation." N°318.
Le vrai but de l’opération Mariage pour tous consiste en une attaque en règle, mondiale, concertée, contre les seules vraies forces de résistance à la dictature du relativisme : la famille, et l’affirmation de la loi naturelle, du plan du divin qui impose à l’homme de choisir le bien et de rejeter le mal pour son propre bonheur. Aujourd’hui, il se trouve que seule l’Eglise catholique se dresse comme une force consciente et organisée face à la dictature du relativisme – qui est l’affirmation de l’égale valeur du bien et du mal, sous peine d’exclusion sociale et à terme, sans doute, de persécution.
"Que retenir de la façon dont le Sénat a voté majoritairement en faveur du projet de loi Taubira ? D'abord, bien sûr, ce constat d'autisme, d'aveuglement et de surdité dont témoignent à tous les étages du pouvoir les politiciens de gauche alors même que la colère ne cesse de gronder à travers tout le territoire.
Mais il est aussi nécessaire de pointer du doigt l'attitude de l'UMP et de l'UDI durant ce débat. J'ai pu assister, du balcon du Sénat, aux débats et aux votes de jeudi après-midi. Sur les bancs de l'UMP et de l'UDI ne siégeaient que... 24 sénateurs.
"Nous nous battons contre le « mariage » des homosexuels, ou plutôt nous disons qu’il est absurde, impossible, et que la reconnaissance des couples homosexuels n’est pas justifiée, parce que tout cela est avant tout et d’abord rejet de l’imago Dei qui est en nous....
Oublier cette réalité au point de l’exclure de notre bataille, c’est donner des armes à l’adversaire. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas déployer tous les types d’action : de la manifestation non-confessionnelle au « harcèlement démocratique », mais il faut souligner qu’en réunissant ses militants pour prier dans la rue – ce qui ne va pas sans courage – Civitas est aussi, et sur certains plans, davantage au cœur du combat. Au nom de je ne sais quelle dimension « festive », ne décrions pas cela, ne lâchons pas ceux qui œuvrent dans une même direction.
Car il faut comprendre aussi que, s’agissant d’une lutte contre des forces aussi fondamentalement opposées au bien, et aussi puissamment organisées sur le plan international, la belle résistance française va attirer beaucoup de haines efficaces."
JEANNE SMITS
Madame Taubira semble de plus en plus énervée par la mobilisation nationale et populaire contre son projet de loi. Elle se plaint de manifestations à répétition, de nos prières devant le Sénat et dit que cela doit cesser. Il y a une seule façon pour obtenir que cela cesse, Madame Taubira, et la recette est fort simple : retirez votre infâme projet de loi qui prévoit de défigurer la Famille, socle de base de la société. Tant que ce ne sera pas le cas, les défenseurs de la famille mèneront sous diverses formes des actions de résistance et de riposte. Vous êtes obstinée ? Nous serons persévérants et déterminés !
Déclaration a été déposée à la Préfecture. CIVITAS appelle à se rassembler encore tous les soirs, dès ce lundi et jusqu'à vendredi 12 avril inclus, à partir de 19h, rue de Tournon, devant le Sénat.
Même mot d'ordre : ni ballons, ni flonflons, prière et sainte colère ! On le lâche rien !
Voici un reportage photo du Chemin de Croix du 6 avril organisé autour du Sénat par l'Institut Civitas
Environ 2000 membres de l’Institut Civitas ont appelé samedi à une «sainte colère» contre le projet de loi sur le mariage homosexuel lors d’un Chemin de Croix autour du Sénat à Paris où le texte est examiné depuis jeudi.
Nous répondrons à l'appel de l'Institut Civitas
- Les jeudi 4 et vendredi 5 avril, rdv devant le Sénat, place Pierre Dux / Square Francis Poulenc (face entrée principale du Sénat), dès 19h. Manifestations statiques. Discours suivi de la récitation du chapelet.
- Les samedi 6 et dimanche 7 avril, rdv Place Paul Claudel (devant Théâtre de l'Odéon) à 15h. Nous marcherons tout autour du Sénat.