La liturgie est normalement l’affaire du clergé, et Una Voce est une association de laïcs. Mais les laïcs aussi sont concernés par la liturgie : certains y exercent des fonctions importantes au service de l’autel, ou du chant et de la musique sacrée. En outre, tous les fidèles qui participent à la liturgie, principalement dominicale tiennent à ce qu’elle soit belle, qu’elle soit l’expression de leur foi et nourrisse leur prière.
À la suite du Concile Vatican II, l’Église ayant autorisé l’usage de la langue du pays dans la liturgie, le latin et le grégorien ont presque totalement disparu de nos paroisses. Pourtant dès décembre 1963, les Pères conciliaires avaient affirmé que la langue latine restait la langue normale de la liturgie romaine, que le grégorien en était le chant propre, et qu’il devait conserver la première place.
Cela est clairement rappelé dans la Constitution sur la Sainte liturgie par deux articles :
Art. 36. 1: « L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rits latins. »
Art.116 « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine, c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place. »
Les fidèles qui préfèrent cette liturgie latine et grégorienne y ont droit, et comme ce droit légitime n’était pas reconnu dans la plupart de nos paroisses, ils se sont groupés en une association pour faire entendre leur voix. Par la suite, le pape Paul VI a promulgué un nouvel « ordo missæ » en 1970. Conçu pour la célébration en langue du pays, il a soulevé de nombreuses critiques. Dès l’entrée en vigueur de cette nouvelle messe, Una Voce n’a cessé de demander que le rit ancien, tel qu’il existait avant le concile, puisse être utilisé librement par tous ceux qui le désirent. C’est pourquoi, depuis juillet 2007, elle milite pour l’application la plus large possible du Motu proprio Summórum Pontíficum cura du Saint Père Benoît XVI en faveur de cette liturgie. Le Souverain Pontife rappelle que cette forme extraordinaire du rit romain (dit aussi de saint Pie V) n’a jamais été abolie. Mais Una Voce ne veut pas abandonner pour autant les fidèles de nos paroisses, et s’efforce de les aider s’ils le demandent.
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