La COMECE (COMmission des Episcopats catholiques de la Communauté Européenne), a condamné les électeurs européens qui se sont abstenus ou ont voté populiste en mai dernier. Elle fait la promotion d’une Union Européenne qui renie racines et valeurs chrétiennes au profit d’un syncrétisme maçon. Cruel paradoxe : Episcopats européens pour une Europe antichrétienne. Par Octave Thibault.
Qui dirige vraiment l’UE ? La Commission Européenne, le Conseil, le Parlement ?
Un peu des trois, et beaucoup les lobbies qui s’y exercent, qu’ils représentent des intérêts économiques ou des sociétés de pensée. A quoi s’ajoute le poids de la BCE, la Banque Centrale Européenne, pensée explicitement comme une institution « indépendante », c’est-à-dire non-démocratique, confiée à des technocrates qui ne tirent leur légitimité que d’un conseil oligarchique de banquiers.
Quant à la Commission, elle veille en particulier au respect de la concurrence, c’est-à-dire qu’elle ouvre le marché européen à des concurrents mondiaux qui ne pratiquent guère la réciprocité. Même si le résultat de tout cela est l’appauvrissement des Etats membres et l’abaissement politique de notre continent, l’argent est au cœur du projet européen actuel, ce qui est fort loin de l’enseignement chrétien.
D’ailleurs, les institutions de l’Union Européenne promeuvent systématiquement, pour les pays membres comme les étrangers, des valeurs contraires à celles du Christ : les « droits de la femme » sont compris comme comprenant évidemment la contraception, l’avortement sans condition ni restriction ; les « droits de l’homme » sont étendus dans des considérations étonnantes comme les « droits des minorités sexuelles », de l’affichage public de tous les comportements jusqu’au « mariage », à l’adoption, la PMA-GPA, etc.…De même sont encouragées les évolutions législatives favorables à l’euthanasie, ou les recherches médicales à l’aide d’embryons humains…
Qui dirige vraiment l’UE ? La Commission Européenne, le Conseil, le Parlement ?
Un peu des trois, et beaucoup les lobbies qui s’y exercent, qu’ils représentent des intérêts économiques ou des sociétés de pensée. A quoi s’ajoute le poids de la BCE, la Banque Centrale Européenne, pensée explicitement comme une institution « indépendante », c’est-à-dire non-démocratique, confiée à des technocrates qui ne tirent leur légitimité que d’un conseil oligarchique de banquiers.
Quant à la Commission, elle veille en particulier au respect de la concurrence, c’est-à-dire qu’elle ouvre le marché européen à des concurrents mondiaux qui ne pratiquent guère la réciprocité. Même si le résultat de tout cela est l’appauvrissement des Etats membres et l’abaissement politique de notre continent, l’argent est au cœur du projet européen actuel, ce qui est fort loin de l’enseignement chrétien.
D’ailleurs, les institutions de l’Union Européenne promeuvent systématiquement, pour les pays membres comme les étrangers, des valeurs contraires à celles du Christ : les « droits de la femme » sont compris comme comprenant évidemment la contraception, l’avortement sans condition ni restriction ; les « droits de l’homme » sont étendus dans des considérations étonnantes comme les « droits des minorités sexuelles », de l’affichage public de tous les comportements jusqu’au « mariage », à l’adoption, la PMA-GPA, etc.…De même sont encouragées les évolutions législatives favorables à l’euthanasie, ou les recherches médicales à l’aide d’embryons humains…
On attendrait une excommunication
Le catholique naïf atteindrait donc des épiscopats européens une excommunication majeure des institutions de l’Union Européenne, ou des partis européens au pouvoir qui promeuvent de telles choses au Parlement. Ou au moins une condamnation. Eh bien non.
A quelques nuances près, les épiscopats européens soutiennent très fermement l’Union Européenne, et tancent les fidèles de leur peu de soutien ou d’enthousiasme !
Le Concile de Vatican II (1962-1965) a mis à l’honneur la collégialité, comprise par la suite comme la mise en valeur d’une nouveauté à peu près contemporaine, les conférences nationales épiscopales, c’est-à-dire les assemblées réunissant les évêques d’un Etat.
Elles ne prétendent pas se constituer en conciles nationaux ou provinciaux, dictant des normes disciplinaires ou dogmatiques (du moins le rappel des dogmes là où ils sont attaqués), mais en institutions de dialogues et de conseil, à la fois pour les sociétés et les fidèles. Elles émettent des avis, auxquels les fidèles, même les plus scrupuleux, ne sont nullement tenus d’obéir.
A quelques nuances près, les épiscopats européens soutiennent très fermement l’Union Européenne, et tancent les fidèles de leur peu de soutien ou d’enthousiasme !
Le Concile de Vatican II (1962-1965) a mis à l’honneur la collégialité, comprise par la suite comme la mise en valeur d’une nouveauté à peu près contemporaine, les conférences nationales épiscopales, c’est-à-dire les assemblées réunissant les évêques d’un Etat.
Elles ne prétendent pas se constituer en conciles nationaux ou provinciaux, dictant des normes disciplinaires ou dogmatiques (du moins le rappel des dogmes là où ils sont attaqués), mais en institutions de dialogues et de conseil, à la fois pour les sociétés et les fidèles. Elles émettent des avis, auxquels les fidèles, même les plus scrupuleux, ne sont nullement tenus d’obéir.
De quelles valeurs parle-t-on ?
La Conférence des Evêques de France se distingue régulièrement par ses prises de position tranchées, au moment des élections. Elles invitent tous les fidèles à voter, et pour des « valeurs ».
Dans ces « valeurs », il n’est guère question de morale chrétienne à propos d’avortement, ou de « mariage »homosexuel, mais de slogans d’extrême-gauche dans le thème de la défense de la « solidarité », ou de l’accueil des« sans-papiers » – c’est-à-dire clandestins, dans leurs grandes masses non-catholiques.
Ainsi les fidèles qui examineraient scrupuleusement les programmes électoraux, à la lumière de ces conseils, voteraient pour l’extrême-gauche, en particulier le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) hier ou le Front de Gauche aujourd’hui. Rappelons que ces structures sont constituées d’athées militants, parmi les pires ennemis historiques de la Religion catholique, héritiers revendiqués de Robespierre, voire de Lénine.
S’agirait-il d’une fantaisie déplorable certes, mais typique de notre malheureux pays, et de lui seul ? Non, bien qu’elle ne soit pas surmédiatisée, il existe depuis 1980 une conférence des conférences épiscopales, la COMECE (COMmission des Episcopats de la Communauté Européenne).
Elle se définit comme l’héritière directe de la SIPECA (Service d’Information Pastorale Européenne Catholique) de 1976. (Constatons encore la laideur des acronymes, suivant une mode persistante inventée par l’URSS des années 1920 et héritée de la tradition juive kabbalistique.)
Dans ces « valeurs », il n’est guère question de morale chrétienne à propos d’avortement, ou de « mariage »homosexuel, mais de slogans d’extrême-gauche dans le thème de la défense de la « solidarité », ou de l’accueil des« sans-papiers » – c’est-à-dire clandestins, dans leurs grandes masses non-catholiques.
Ainsi les fidèles qui examineraient scrupuleusement les programmes électoraux, à la lumière de ces conseils, voteraient pour l’extrême-gauche, en particulier le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) hier ou le Front de Gauche aujourd’hui. Rappelons que ces structures sont constituées d’athées militants, parmi les pires ennemis historiques de la Religion catholique, héritiers revendiqués de Robespierre, voire de Lénine.
S’agirait-il d’une fantaisie déplorable certes, mais typique de notre malheureux pays, et de lui seul ? Non, bien qu’elle ne soit pas surmédiatisée, il existe depuis 1980 une conférence des conférences épiscopales, la COMECE (COMmission des Episcopats de la Communauté Européenne).
Elle se définit comme l’héritière directe de la SIPECA (Service d’Information Pastorale Européenne Catholique) de 1976. (Constatons encore la laideur des acronymes, suivant une mode persistante inventée par l’URSS des années 1920 et héritée de la tradition juive kabbalistique.)
Votez à gauche ou à gauche, mais votez !
La conférence de France se situe dans sa ligne. On trouve des nuances nationales, dans les thèmes ou l’expression. Elle est l’une des plus explicitement politisées ; les autres usent de davantage de contorsions sémantiques pour dire la même chose. Cependant le sens général reste indiscutablement le même.
Cela est facilement perceptible car la COMECE se veut très explicite, simple, pour faciliter la compréhension entre ses membres.
Mini-Babel des 27 pays-membres, du Portugal à la Finlande, avec les traducteurs et les traductions en conséquence, la COMECE est présidée par Mgr MARX, archevêque de Munich et Freising (depuis 2008), en Bavière. Celui-ci multiplie les déclarations en son nom, en sus des communiqués collectifs authentiques. Après étude comparative des derniers et des premières, force est de reconnaître que Mgr MARX explicite la pensée de la COMECE, et ne la trahit nullement.
Ainsi la COMECE a –t-elle appelé à de nombreuses reprises en avril-mai 2014 à l’élection de candidats favorables à la construction européenne, en insistant sur la dimension sociale. La déclaration du 10 avril 2014, faite par l’un de ses membres français, Mgr GRALLET, archevêque de Strasbourg, et chouchou de la revue Golias, était sans doute la plus caricaturale.
Elle peut se traduire concrètement par le vote en faveur du parti socialiste européen, ou de celui des gauches européennes, socialo-communiste. Celui-ci est animé en France par M. Mélenchon et a pour porte-parole et vedette le socialiste-révolutionnaire Alexis Tsipras.
Cela est facilement perceptible car la COMECE se veut très explicite, simple, pour faciliter la compréhension entre ses membres.
Mini-Babel des 27 pays-membres, du Portugal à la Finlande, avec les traducteurs et les traductions en conséquence, la COMECE est présidée par Mgr MARX, archevêque de Munich et Freising (depuis 2008), en Bavière. Celui-ci multiplie les déclarations en son nom, en sus des communiqués collectifs authentiques. Après étude comparative des derniers et des premières, force est de reconnaître que Mgr MARX explicite la pensée de la COMECE, et ne la trahit nullement.
Ainsi la COMECE a –t-elle appelé à de nombreuses reprises en avril-mai 2014 à l’élection de candidats favorables à la construction européenne, en insistant sur la dimension sociale. La déclaration du 10 avril 2014, faite par l’un de ses membres français, Mgr GRALLET, archevêque de Strasbourg, et chouchou de la revue Golias, était sans doute la plus caricaturale.
Elle peut se traduire concrètement par le vote en faveur du parti socialiste européen, ou de celui des gauches européennes, socialo-communiste. Celui-ci est animé en France par M. Mélenchon et a pour porte-parole et vedette le socialiste-révolutionnaire Alexis Tsipras.
« Conscientisation » et « accueil »
Les enjeux de bioéthique, rappelés de temps en temps au fil des ans, ne l’ont pas vraiment été à cette occasion, contrairement à la supposée obligation morale d’accueil sans restriction des immigrés, légaux ou clandestins, dans leur totalité et sans aucune » discrimination « .
En résumé, la COMECE a donc soutenu plutôt l’extrême-gauche paneuropéenne, qui est sans aucun doute possible farouchement antichrétienne. Les textes reprennent une certaine logorrhée ecclésiastique « moderne » ou « nouvelle »typiques des années 1970, invitant les chrétiens à conscientiser en Eglise la société de leur temps ; ceci ne veut au mieux strictement rien dire, au pire renvoie au vocabulaire ouvriériste marxiste-léniniste orthodoxe de groupuscules gauchistes de la même époque, prêchant la conscientisation de classe aux ouvriers, sans grand succès du reste.
Le catholique qui désirerait suivre les recommandations de la COMECE hésiterait toutefois peut-être entre l’extrême-gauche socialo-communiste et l’extrême-gauche écologiste, tant sont présents aussi les appels au respect de l’environnement. De telles considérations reviennent de facto à un soutien aux Verts européens. Or ces écologistes sont en pointe non de la défense des tourterelles ou des castors, mais de la lutte pour les « droits » des fantaisistes sexuelles, pour l’euthanasie.
En résumé, la COMECE a donc soutenu plutôt l’extrême-gauche paneuropéenne, qui est sans aucun doute possible farouchement antichrétienne. Les textes reprennent une certaine logorrhée ecclésiastique « moderne » ou « nouvelle »typiques des années 1970, invitant les chrétiens à conscientiser en Eglise la société de leur temps ; ceci ne veut au mieux strictement rien dire, au pire renvoie au vocabulaire ouvriériste marxiste-léniniste orthodoxe de groupuscules gauchistes de la même époque, prêchant la conscientisation de classe aux ouvriers, sans grand succès du reste.
Le catholique qui désirerait suivre les recommandations de la COMECE hésiterait toutefois peut-être entre l’extrême-gauche socialo-communiste et l’extrême-gauche écologiste, tant sont présents aussi les appels au respect de l’environnement. De telles considérations reviennent de facto à un soutien aux Verts européens. Or ces écologistes sont en pointe non de la défense des tourterelles ou des castors, mais de la lutte pour les « droits » des fantaisistes sexuelles, pour l’euthanasie.
Gaïa : des épiscopats européens pour une Europe antichrétienne
En outre, si l’on gratte un peu leur philosophie, ils détestent l’Homme fait à l’image de Dieu et voudraient qu’il s’efface devant la Terre-Mère Gaïa, ses plantes et ses animaux, après la disparition de notre espèce, envisagée en quelques siècles ou milliers d’années –par la promotion de l’absence d’enfants, Sur le plan de théorie pure, un penseur chrétien pourrait rêver d’une écologie chrétienne véritable, qui n’aurait rien à voir avec ces « Verts » ; juste avant les élections, il n’est pas possible de trouver dans les thèmes environnementalistes autre chose que des soutiens à des candidats antichrétiens, et même antihumains – pire que les marxistes, exploit considérable.
Les citoyens européens ont été tancés par la COMECE, notamment dans la déclaration du 27 mai 2014, après les résultats électoraux, pour n’avoir pas voté, l’abstention ayant été en effet massive, ou mal voté, du fait du succès de partis hostiles à l’Union Européenne. Notamment au Royaume Uni et en France. Cette dernière condamnation repose sur une vision fausse, puisque la somme des partis européistes, des libéraux (UMP en France, « conservateurs »britanniques) à l’extrême-gauche qu’affectionne cet épiscopat, en passant par les socialistes, même à Londres ou Paris, dépasse très largement le poids des « nationalistes », et demeure nettement majoritaire.
Dans le reste de l’Union Européenne, à l’exception de la seule Hongrie, les partis européistes ont gagné sans conteste les élections, certes en un contexte d’abstention massive. Relevons aussi la particularité psychologique qui consiste à faire réprimander des électeurs français par un prélat allemand, Mgr MARX.
Les citoyens européens ont été tancés par la COMECE, notamment dans la déclaration du 27 mai 2014, après les résultats électoraux, pour n’avoir pas voté, l’abstention ayant été en effet massive, ou mal voté, du fait du succès de partis hostiles à l’Union Européenne. Notamment au Royaume Uni et en France. Cette dernière condamnation repose sur une vision fausse, puisque la somme des partis européistes, des libéraux (UMP en France, « conservateurs »britanniques) à l’extrême-gauche qu’affectionne cet épiscopat, en passant par les socialistes, même à Londres ou Paris, dépasse très largement le poids des « nationalistes », et demeure nettement majoritaire.
Dans le reste de l’Union Européenne, à l’exception de la seule Hongrie, les partis européistes ont gagné sans conteste les élections, certes en un contexte d’abstention massive. Relevons aussi la particularité psychologique qui consiste à faire réprimander des électeurs français par un prélat allemand, Mgr MARX.
Ecartés dès que cela devient sérieux
A ces condamnations des « nationalistes » (ou supposés tels, autre débat que nous ne mènerons pas ici), s’ajoute un optimisme béat. La COMECE se félicite d’être reçue depuis une quinzaine d’années par les présidents de la Commission Européenne, principalement M. BARROSO (2004-2014), au titre de la consultation de toutes les associations d’ampleur significative, dans la cadre de rencontres interreligieuses avec des juifs, des musulmans, des bouddhistes (combien de fidèles en Europe ?), etc. Etonnante et naïve satisfaction d’amour propre !
Le mépris du catholicisme ne s’exprime pas dans un refus de tout contact, mais par la dilution des hommes d’Eglise dans un « panel » de « chercheurs en spiritualité » qui ne possèdent aucune légitimité historique, numérique, et encore moins spirituelle ou religieuse.
Du reste, dans les rares cas de conflits explicités, comme la bioéthique ou l’euthanasie, la COMECE n’est guère écoutée à Bruxelles. Des épiscopats pour l’Europe antichrétiennes, en d’autres termes, des idiots utiles, sont tolérés : dès qu’ils prennent une position tant soit peu catholique, on les écarte. Bien davantage se multiplient les résolutions du Parlement européen, heureusement non-contraignantes pour l’instant, invitant en particulier l’Eglise catholique à ouvrir le sacerdoce aux femmes ou aux homosexuels.
Aussi, le catholique se gardera bien de suivre les avis de la COMECE. Certes la COMECE défend quand même la vie humaine de la naissance à la mort, mais son militantisme européiste dans sa version gauchiste mène à constater un bilan globalement négatif. Quand cessera-donc l’âge des catholiques de gauche, ennemis de l’intérieur du monde catholique, qui, volontairement ou non, collaborent depuis les années 1960-1970 à sa destruction ?
Le mépris du catholicisme ne s’exprime pas dans un refus de tout contact, mais par la dilution des hommes d’Eglise dans un « panel » de « chercheurs en spiritualité » qui ne possèdent aucune légitimité historique, numérique, et encore moins spirituelle ou religieuse.
Du reste, dans les rares cas de conflits explicités, comme la bioéthique ou l’euthanasie, la COMECE n’est guère écoutée à Bruxelles. Des épiscopats pour l’Europe antichrétiennes, en d’autres termes, des idiots utiles, sont tolérés : dès qu’ils prennent une position tant soit peu catholique, on les écarte. Bien davantage se multiplient les résolutions du Parlement européen, heureusement non-contraignantes pour l’instant, invitant en particulier l’Eglise catholique à ouvrir le sacerdoce aux femmes ou aux homosexuels.
Aussi, le catholique se gardera bien de suivre les avis de la COMECE. Certes la COMECE défend quand même la vie humaine de la naissance à la mort, mais son militantisme européiste dans sa version gauchiste mène à constater un bilan globalement négatif. Quand cessera-donc l’âge des catholiques de gauche, ennemis de l’intérieur du monde catholique, qui, volontairement ou non, collaborent depuis les années 1960-1970 à sa destruction ?