Ce mardi soir 29 janvier, un millier de catholiques ont répondu à l'appel de Civitas et sont venus participer à une veillée de prière devant l'Assemblée nationale en ce premier jour de débat en séance plénière concernant le projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté, tandis qu'au même moment, à travers tout le pays, des milliers d'autres catholiques, dans leur foyer ou dans une chapelle, s'unissaient avec la même ferveur à ces prières, implorant Dieu de préserver la France de cette loi inique.


Touchés au vif par cette récitation du rosaire, certains députés socialistes ont montré leur haine anti-chrétienne, accompagnée d'une désinformation manifeste.
http://www.leparisien.fr/politique/mariage-gay-les-crs-empechent-des-deputes-ps-d-approcher-la-manifestation-civitas-29-01-2013-2523051.php
 
Il semble donc nécessaire de mettre fin à cette "légende urbaine" au sujet d'une prétendue loi interdisant les prières de rue. Aucune loi n'existe à ce sujet en France. Le décret de Claude Guéant datant de septembre 2011 est visiblement source de tous les phantasmes, mais concernait une situation particulière et n'entraîne nullement l'interdiction générale de prier sur l'espace public.
 
Stéphanie Le Bars dans un article au journal Le Monde d'aujourd'hui demande: "La veillée de prière organisée mardi 29 janvier devant l’Assemblée nationale par l’institut Civitas, mouvement intégriste catholique, pour protester contre le « mariage pour tous » est-elle contraire à la loi, ainsi que l’ont laissé entendre des membres de la Gauche forte ?" et poursuit « Cette action est illégale car elle va à l'encontre de la loi visant à faire interdire les cérémonies religieuses dans les rues. Elle est antirépublicaine car en venant prier devant l'Assemblée nationale, maison de la République, les organisateurs heurtent de plein fouet la laïcité », ont expliqué, mardi, le député PS Yann Galut et la sénatrice PS Patricia Schillinger. Les deux parlementaires de la Gauche forte, nouveau mouvement au sein du parti socialiste, en ont même appelé au ministre de l’intérieur, Manuel Valls, lui demandant d'interdire cette manifestation..... 

Du côté de la préfecture de police, on estime en revanche que cette manifestation, ..., n’avait pas lieu d’être empêchée. « Les prières de rues ne sont pas interdites en tant que telles dès lors que leur périodicité et leur ampleur ne troublent pas l’ordre public ». Et, lors de manifestations de ce genre, précise-t-on à la PP, toutes les dispositions sont prises pour éviter les incidents, notamment avec des contre-manifestants. L’institut Civitas avait de fait déposé une déclaration de manifestation à la préfecture de police, qui ne l’avait pas interdite. « Quand on est autorisé à manifester, après on manifeste comme bon nous semble: assis, à genoux, debout ou couché ! », commente Alain Escada, le responsable de Civitas. Plus généralement, les manifestations religieuses ponctuelles, telles que les processions ou les messes (notamment lors de grands rassemblements, type Journées mondiales de la jeunesse) sont autorisées sur la voie publique."
 
Cette méconnaissance de la loi française de la part de parlementaires met en relief leur incompétence alors que ceux-ci ont précisément un rôle de législateur.
 
Avant de faire des lois qui bouleverseront la société, peut-être devraient-ils apprendre d'abord quelles sont les lois existantes et l'esprit de ces lois !

 


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