A l'heure où certains se posent de la question de savoir s'il faut ou non donner la communion aux divorcés-remariés, alors que cette question a été réglée dès 1981 par Jean-Paul II dans son exhortation Familiaris Consortio, une cinquantaine de responsables pro-vie du monde entier (la France était représentée notamment par le Collectif en Marche pour la Vie) ont signé en présence du cardinal Burke, Préfet de la Signature apostolique, le samedi 3 mai un appel aux évêques afin qu’ils refusent la communion aux responsables politiques qui soutiennent l’avortement :

"Nous, leaders pro-vie, appelons les évêques du monde entier à faire preuve de miséricorde à l’égard des hommes politiques catholiques favorables à l’avortement.

Considérant que saint Paul a écrit au chapitre 11 de la Première Lettre aux Corinthiens : « Ainsi donc, quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement (…) mange et boit sa propre condamnation, s’il ne discerne le Corps. » (1Co 11:29) ;

Considérant que le canon 915 du Code de droit canon de l’Eglise dispose que « ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion » ;

 

Considérant que le cardinal Joseph Ratzinger a écrit en 2004, dans une lettre aux évêques des Etats-Unis d’Amérique intitulée Aptitude à recevoir la sainte communion, qu’un responsable politique catholique qui vote pour des lois permissives en ce qui concerne l’avortement et l’euthanasie « doit » se voir refuser la communion après avoir été dûment instruit et mis en garde ;

Considérant que les responsables politiques catholiques qui soutiennent l’avortement sont déjà en état de péché grave, et qu’en recevant la sainte communion ils aggravent leur péché par le sacrilège ;

Considérant qu’en se voyant donner la sainte communion de tels responsables catholiques peuvent bien être amenés à croire qu’ils jouissent de la santé spirituelle et qu’ils n’ont dont besoin d’aucun remède ;

Considérant que la distribution de la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement est cause de scandale pour les autres fidèles en ce qu’ils peuvent en venir à penser que le soutien à l’avortement n’est pas un péché si grave, et qu’elle sape ainsi le travail pro-vie ;

Considérant que refuser la sainte communion constitue un efficace réveil des consciences afin de revenir vers une authentique vie de foi ;

Considérant qu’il est contraire à la miséricorde de laisser nos frères qui vivent obstinément dans un état de péché public y languir sans mise en garde ;

Nous soussignés demandons aux évêques de l’Eglise catholique à refuser la sainte communion aux responsables politiques pro-avortement, comme un acte d’amour et de miséricorde à l’égard de ces personnes."


Plan du site

Aidez l'ACVO

 

Don déductible à 66% !

Newsletter

Protection des données personnelles - RGPD